La gestion de l'espace aérien

Le CENTAC - 1er BCP accueille tous types d'aéronefs dans l'espace aérien dont il a la gestion. Ainsi, c'est en étroite collaboration avec l'armée de l'Air et de l'Espace, de la Marine nationale et de l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) que l'espace aérien est utilisé au profit de l'entraînement des forces.

Un OAC du CENTAC évalue des pilotes drones © C. DENIMAL - CENTAC-1BCP

L'espace aérien

Garant de la sécurité aéronautique sur le camp de Mailly, le CENTAC - 1er BCP est en charge de la gestion courante de l'espace aérien jusqu'à 6 km d'altitude et de tous les aéronefs qui y évoluent (avions, hélicoptères, drones).

Régulièrement, le camp de Mailly voit ainsi évoluer des avions de chasse de type MIRAGE-2000 ou RAFALE, des hélicoptères de tous types, ainsi que des drones de type « nano drone » ou « quadricoptère ». Toutes ces activités aériennes nécessitent une déconfliction de l'espace aérien en liaison avec l'aéroport de Vatry et le contrôle aérien local.

Les aéronefs participent aux exercices tactiques dans le cadre des rotations ou bénéficient de créneaux d'entraînement spécifiquement dédiés, comme c'est généralement le cas pour les avions de chasse.

En outre, le CENTAC - 1er BCP participe au maintien en qualification des JTAC (Joint Terminal Attack Controler) et des NFO (National Fire Observer) des forces armées françaises et de certaines armées étrangères partenaires. Il possède également du personnel qualifié pour organiser et conduite des exercices d'appui aérien rapproché (CAS) tout au long de l'année et deux fois par an lors d'un exercice d'ampleur nommé « RED WINGS» avec l'armée néerlandaise.

Remise des prix au vainqueur de DRONEX 2024 : le 7e BCA © Y. BEAURAIN - CENTAC-1BCP

DRONEX

Le CENTAC - 1er BCP accompagne les unités opérationnelles de l’armée de Terre dans leur préparation au combat de haute intensité et à ses évolutions. Ainsi, depuis 2020, le CENTAC (par ailleurs membre de la communauté drone de l’armée de Terre) organise un challenge tactique dédié à l’emploi des quadricoptères et nano drones tactiques.

Ces engins, qui équipent les sections et les pelotons au plus près des combats, sont de précieux alliés pour renseigner le chef et l’aider à entrevoir les intentions de l’ennemi. L’appui des drones permet ainsi d’éclairer les décisions des chefs de contact.

 L'exercice « DRONEX » consiste en une série de courtes missions à réaliser en temps contraint, au cours desquelles le télépilote et son chef doivent analyser la situation tactique pour définir le meilleur emploi possible du drone pour appuyer la réussite de la mission.

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