Bureau entraînement

Le service est en charge de la conception, de la préparation et du suivi des exercices menés. Il veille également au respect des conventions et règles de manœuvre et de sécurité durant les exercices.

Images représentative du bureau entraînement © CENTAC-1BCP/CAV

Son articulation

Le groupe tactique (GTAC)

Il est chargé de la conception tactique de chaque exercice, avec l’appui des analystes de GAP et des OAC. Pendant les rotations, le groupe tactique, configuré en centre opérationnel (CO), conduit l’exercice tactique en lien avec le CO du groupement entraîné.

Le groupe tactique rassemble les experts de domaine des fonctions opérationnelles suivantes : infanterie, cavalerie, génie, artillerie, logistique. Il accueille également la cellule 3D du CENTAC.

Le groupe analyse pédagogique (GAP)

Il est chargé de l’accompagnement pédagogique et du contrôle des sous-groupement tactiques interarmes (SGTIA). Cette double mission des analystes de GAP se traduit par l’attribution d’une note chiffrée aux SGTIA et l’élaboration d’un bulletin de fin de rotation. Mais le groupe d’analyse pédagogique joue également un rôle clef dans la synthèse et la mise en perspective des résultats des unités des Forces terrestres passées au CENTAC.

Pour mener à bien sa mission, le GAP dispose d’une large palette de compétences : analystes pédagogiques, infographistes, monteurs et diffuseurs vidéo, cameramen, cartographe.

Le GAP est également responsable de la simulation virtuelle.

Le groupe des observateurs arbitres conseillers (OAC)

Officiers et sous-officiers disposant d’une riche expérience tactique et opérationnelle, les observateurs - arbitres - conseillers (OAC) suivent l’action des sous-groupements, et notamment celle des chefs de section ou de peloton.

Grâce à un sens pédagogique aiguisé, ils dispensent des conseils aux chefs tactiques, mais également à tous les membres des sections ou pelotons afin de les faire progresser. Le groupe OAC assure de jour comme de nuit le suivi des sous-groupements entraînés et de la force adverse.

Anciens chefs de section ou de peloton, les OAC suivent les troupes et remplissent trois missions :

  • observer le déroulement des phases afin de rendre compte au centre des opérations (CO) de tout ce qui n’est pas perceptible à travers le système de simulation et le réseau radio ;
  • arbitrer les phases de combat afin de contribuer au réalisme des mises en situation tactique ;
  • conseiller, les OAC étant de véritables mentors des chefs tactiques qu’ils accompagnent sur le terrain.

L'entraînement

La mission d'entrainement se traduit en amont de l’exercice par des actions de formation et de préparation tactique et technique portant sur les méthodes et processus de réflexion tactique, par l'intermédiaire de l’outil de préparation opérationnelle des sous‐groupements tactiques interarmes (OPOSIA). C'est un système de simulation virtuelle qui plonge les commandants de sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA), leurs subordonnés directs et leurs appuis dans un univers virtuel 3D (sont représentés terrain, météo, systèmes d’armes, ennemis, …) tout en utilisant leurs moyens de communication opérationnels.

Durant la restitution sur le terrain, une action permanente de conseil tactique est délivrée par les observateurs arbitres conseillers (OAC) ou autres contrôleurs tactiques lors des analyses après action (3A) en fin de journée.

Le contrôle

La mission de contrôle consiste à apprécier la maîtrise des techniques de combat et des méthodes de réflexion et de commandement. Lorsque les SGTIA sont déployés sur le terrain. Un autre type de simulation est alors employé : la simulation instrumentée ou live simulation. Dans le cadre d’un système central d'échange de données, chaque tir de combat est alors simulé, reproduisant les tirs directs et leurs effets, sur les soldats et sur le matériel, selon le niveau de protection balistique : blessé léger, grave ou tué, véhicule partiellement détruit, etc.

Les informations sont transmises en temps réel aux OAC, aux militaires touchés et au centre opérationnel d’où sont réalisés l’animation, le pilotage des actions puis les analyses.

La 3e dimension

L’espace aérien, au‐dessus du camp d’entrainement de Mailly, offre la possibilité d’intégrer des moyens 3D interarmées à la manoeuvre terrestre : entrainements de tirs sol‐sol, exercices d’appui aérien rapproché ou close air support (CAS), participation des hélicoptères de l’armée de Terre, des drones et des avions de l’armée de l’Air.

Dans ce cadre, une cellule 3D dédiée se consacre à l'entraînement et au contrôle des JTAC (joint terminal attack controller ou contrôleur aérien avancé) des armées. Ainsi, le bureau entraînement organise 2 exercices d’appui aérien annuel, nommés « RED WINGS » et offre des créneaux d’entrainement CAS à chaque rotation.

La cellule 3D est également responsable de la conception et de la conduite de l'exercice annuel « DRONEX », un challenge d’entraînement tactique par équipes dédié aux micro et nano-drones mettant en situation tactique des télépilotes des forces terrestres (FT).

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