Le Baptême « Chasseur »

Tout cadre d'active ou de réserve qui sert sous la tenue bleue, doit être baptisé Chasseur par ses pairs, tout militaire du rang par ses chefs.

Le personnel civil du CENTAC - 1er BCP est également encouragé à passer ce rite.

Le déroulement du « Baptême Chasseur » n'a jamais obéi à un cérémonial codifié et commun à tous les Corps où il est pratiqué ; le choix et la forme des épreuves ont toujours été différents suivant les bataillons.

Diplôme de Baptême Chasseur au 1er BCP © CENTAC-1BCP

Combat de Sidi-Braim 23, 24, 25 Septembre 1845

REPUBLIQUE FRANCAISE

ARMEE DE TERRE

PREMIER BATAILLON DE CHASSEURS A PIED

CERTIFICAT DE BAPTEME CHASSEUR

Le........... commandant du

PREMIER BATAILLON DE CHASSEURS A PIED

certifie que le......

né le ..... à .....

A passé avec succès les épreuves TRADITIONS

Et a été baptisé CHASSEUR

avec mention :

A MAILLY LE CAMP, le.....

Tombeau des Braves

contenant les restes des Héros de Sidi-Brahim

(Musée des Chasseurs - Château de Vincennes)

Les grands principes

Le baptême permet de vérifier que l'on connaît les traditions. C'est également une marque de solidarité et d'accueil dans un milieu dont la qualité est une des bases principales de la valeur d'une formation.

Le militaire du rang, Chasseur ou caporal, est appelé à servir dans le même corps ; il est donc important de l'accueillir dans la grande famille Chasseur par le baptême.

Le baptême a lieu généralement en présence du chef de corps, d'officiers ou de sous-officiers déjà baptisés entourant leur président ainsi que d'anciens du Bataillon quand l'occasion se présente. Le président est la plus haute autorité « Chasseur » présente et cette assemblée est appelée « conseil des anciens ». Sous le contrôle de cette commission, les impétrants doivent passer deux épreuves qui sont sanctionnées par l'obtention d'un diplôme avec mention.

Cette activité est placée dans une ambiance de camaraderie et de gaieté - car ce n'est ni une contrainte ni une corvée - ; le baptême Chasseur doit conserver son caractère d'efficacité en ce qui touche les Traditions.

Accompagné de son parrain, l'impétrant se présente au conseil après avoir salué le Fanion et le chef de corps. Ce dernier échange avec l'impétrant :

« Que désirez-vous ? - Je désire être baptisé « Chasseur » et pour appuyer ma requête je suis parrainé par le (grade nom) ici présent. - Vous estimez-vous digne ? - Seul le conseil des anciens en décidera ! »

Une partie théorique

C'est une vérification sous forme de questions-réponses des traditions, de l'histoire des Chasseurs et du Bataillon.

Il est également vérifié la connaissance des refrains et des chants tels La Protestation ou La Sidi-Brahim.

Le parrain peut aider l'impétrant en lui soufflant discrètement les réponses.

Une partie pratique

L'impétrant, aidé de son parrain doit :

- déguster le pain d'épice qui représente l'aridité du champ de bataille de Sidi-Brahim mêlé de sel (soif) et arrosé de champagne (gloire des survivants qui ont eu le courage et la chance de briser les sièges malgré l'adversité) qu'il doit boire dans le cor de tradition.

- passer dans le cor (en effet il intègre le « cor des chasseurs » du haut en bas et inversement sans que le cor ne touche le sol ni en ressortir de cette façon car on ne quitte plus le corps des chasseurs une fois entré.

- enfin, il finit en sonnant dans le cor du mieux qu'il le peut pour en sortir le son le plus harmonieux.

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