Le fanion du 1er BCP

Le fait qu'un seul drapeau soit commun à tous les Chasseurs, quel que soit le nombre de Corps qui composent leur subdivision d'Arme, a donné très tôt, et en particulier depuis la Grande Guerre, un caractère spécial aux Fanions de leurs bataillons formant Corps.

Pour ces raisons, le fanion du bataillon est l'objet de rituels particuliers qui sont uniques dans notre armée et propres au corps des chasseurs.

Fanion du CENTAC-1er BCP © CENTAC-1BCP/CAV

Le fanion

En saluant notre fanion, nous saluons à la fois le seul et unique drapeau des chasseurs auquel le Premier a valu sa Médaille militaire et l'emblème particulier de notre Corps, dont les décorations témoignent de la valeur de ceux qui nous ont précédés sous son numéro.

Il est l'objet d'honneurs réglementaires : la sonnerie du refrain du bataillon, suivi du refrain de la Sidi-Brahim.

 

Le fanion du CENTAC-1er BCP est décoré de :

  • la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire ;
  • la Croix de guerre 1914-1918, avec 4 palmes.

 

Il est titulaire de 9 citations à l'ordre de l'Armée, obtenues:

  • 3 au cours de la Campagne du Mexique;
  • 2 pendant la guerre de 1870-1871 ;
  • 4 durant la Grande Guerre 1914-1918.

Le coq

Le Premier bataillon de chasseurs à pied fut créé sous le règne de Louis-Philippe. À cette époque, tous les drapeaux et étendards étaient surmontés d'un coq gaulois par opposition aux aigles de l'empire, aux fleurs de lys de l'ex-monarchie et des piques républicaines. Le second empire ramena l'aigle sur ces emblèmes.

Entre 1870 et 1914, le fanion du Premier était surmonté d'un fer de pique surmonté d'un cor de chasse. À partir de 1915, les fanions sont confiés à la garde d'un sous-officier accompagné de deux gardes alors que précédemment il était confié à un caporal-clairon ou à la 1ère compagnie. En effet, ils ont acquis une certaine personnalité et des décorations au combat.

À cette époque celui du Premier arbore un cor de chasse au chiffre « 1 » surmonté de la pique. Lorsque le bataillon se trouve sous les ordres du chef de bataillon Camors, le fanion est surmonté d'un coq taillé dans une plaque de cuivre en souvenir de ses origines de premier des bataillons. Lors d'une permission, le commandant fait réaliser par M. François Sicard le coq en bronze argenté qui orne toujours le fanion de nos jours.

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