Les missions secondaires

Afin de permettre l'entraînement des unités dans de bonnes conditions, il est vital que l'environnement dans lequel elles évoluent soit d'une part maintenu en condition opérationnel mais également qu'il soit en adéquation avec des capacités toujours plus modernes.

Du camp de manoeuvre de 12 000 hectares (120 km²) aux véhicules utilisés durant les rotations, en passant par les infrastructures de soutien, autant de composantes qui nécessitent l'engagement de tous.

Reconnaissance d'axe sous la surveilance d'un contrôleur en Land Rover © CENTAC-1BCP

Un sous-groupement tactique reconnait un axe.

En tête, un VBCI suivi de près par une Land Rover, véhicule utilisé par les contrôleurs du CENTAC - 1er BCP

Un espace privilégié

Chargé de l’entretien des espaces naturels, mais aussi de l’accueil de toutes les troupes qui transitent à Mailly pour des exercices de poste de commandement ou de tir, le CENTAC - 1er BCP est un acteur de premier plan de l’armée de Terre dans la région champenoise.

Outre la gestion du complexe de tir réel, les pionniers du Centre entretiennent le camp militaire de Mailly-le-Camp comprenant presque 200 km de pistes carrossables et des centaines de pistes tout terrain.

  • Un appui au tir réel

Le bureau camp est responsable de la création et de l’entretien des infrastructures de tir nécessaires à l’entraînement des unités dont
le pas de tir sud (PTS). Les infrastructures de tir permettent de s’entraîner du pistolet automatique jusqu’au canon de 120 mm (char Leclerc) et missile.

  • Des bâtisseurs

Les pionniers entretiennent et façonnent le camp de manoeuvre (l’un des plus grands camps militaires français) et ses centaines de
kilomètres de pistes. Ils participent également à améliorer les infrastructures de préparation opérationnelle (construction de fermes servant d’objectif tactique, de poste de commandement enterré, etc.)

Pour en savoir plus

Présentation du Bureau Camp

La capacité matérielle

Le Centre se doit de garder une disponibilité des matériels optimale, cette dernière ayant un impact direct sur la mission principale. C'est le rôle essentiel du bureau maintenance et logistique (BML).

Durant les rotations qui ont lieu toutes les 2 à 3 semaines, chaque observateur - arbitre - conseiller (OAC) doit être autonome. Il doit pouvoir disposer d'un véhicule, de moyens de transmission, d'optique de nuit et de moyens de contrôle de simulation. Tous ces matériels sont contrôlés entre chaque rotation et contrôlés périodiquement.

De plus, à défaut de détenir des véhicules de combat tels que des chars LECLERC ou des GRIFFONS, les pionniers disposent de véhicules de chantier spécifiques qui nécessitent un entretient constant afin de maintenir l'espace de manoeuvre exploitable durant les rotations.

Enfin, la modernisation des matériels et les évolutions de systèmes réalisées dans l'ensemble de l'armée de Terre sont également présentes au CENTAC - 1er BCP. Ainsi le BML suit ces différentes mises en place tout en adaptant ses procédés.

Le rayonnement

Le Centre accueille un nombre conséquent de visiteurs, hors visites d'autorités, sur des créneaux limités et avec des contraintes matérielles. Civil ou militaire, français ou étranger, allant des représentants des institutions d'état (maires, préfets, députés, représentants du ministère de l'éducation nationale, représentants militaires étranger de haut niveau, etc.) aux journalistes (presse régionale ou nationale, reporters) en passant par des ingénieurs spécialisés, le panel est très large.

Le CENTAC - 1er BCP mène également des actions locales en réalisant divers activités (au profit des familles, réalisation d'expositions) mais également avec des acteurs du ministère de l'éducation nationale.

Le rayonnement passe également par l'utilisation des divers outils à notre disposition tels que ce site internet et les plateformes Twitter - Facebook - Youtube.

Biodiversité et préparation opérationelle

Le camp de manoeuvre de Mailly-le-Camp constitue un espace privilégié pour préserver la flore et la faune locale (194 espèces végétales observées, dont 96 espèces remarquables).

En effet, le camp qui se trouve au sein d’une région de culture intensive a permis de conserver un espace semi-embroussaillé et de pelouses sèches caractéristiques de la région Champagne-Ardennes.

Il comporte en outre une zone Natura 2000 au sud du camp propice à la sauvegarde d’espèces spécifiques telles que l’engoulevent d’Europe, le crapaud calamite, le papillon azuré de la croisette lié à la gentiane croisette ou le sisymbre couché (sorte de choux de 2 cm poussant sur les abords de pistes de craie) ainsi que des vergers pédagogiques pour informer les unités de passage du rôle de la biodiversité locale.

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