Cureuse de fossé en action aux abords des zones de stationnement
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20 avril 2023
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20 avril 2023
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20 avril 2023
Un sous-groupement tactique reconnait un axe.
En tête, un VBCI suivi de près par une Land Rover, véhicule utilisé par les contrôleurs du CENTAC - 1er BCP
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18 avril 2023
Fêtes de Lacalm du 31 Août 1913
Le Général de CASTELNAU fait le Clairon ROLLAND Officier de la Légion d'Honneur
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18 avril 2023
EN
AVANT
LES CHASSEURS
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18 avril 2023
Sidi-Brahim
23-24-25 septembre 1845
En avant brave bataillon Jaloux
de notre indépendance Si l'ennemi
vers nous s'avance Marchons, marchons, marchons
Mort aux ennemis de la
France
Refrain
En avant ! Braves bataillons,
Jaloux de notre indépendance
Si l'ennemi vers nous s'avance,
Marchons ! Marchons ! Marchons !
Serrons les rangs
Mort aux ennemis de la France
I
Francs Chasseurs, hardis compagnons,
Voici venir le jour de gloire,
Entendez l'appel du clairon
Qui vous présage la victoire,
Volez, intrépides Chasseurs,
La France est là qui vous regarde,
Quand sonne l'heure du combat,
Votre place est à l'avant-garde !
II
Quand votre pied rapide et sûr
Rase le sol, franchit l’abîme,
On croit voir à travers l’azur
L’aigle voler de cime en cime,
Vous roulez en noirs tourbillons
Et parfois, limiers invincibles,
Vous vous couchez dans les sillons
Pour vous relever plus terribles !
III
Aux champs où l’Oued-Had suit son cours
Sidi-Brahim a vu nos frères
Un contre cent lutter trois jours
Contre des hordes sanguinaires.
Ils sont tombés silencieux
Sous le choc comme une muraille.
Que leurs fantômes glorieux
Guident nos pas dans la bataille !
IV
Héros aux courages inspirés,
Nos pères conquirent le monde,
Et le monde régénéré
En garde la trace féconde.
Nobles aïeux, reposez-vous,
Dormez dans vos couches austères.
V
Surprise un jour frappée au coeur,
France, tu tombas expirante.
Le talon brutal du vainqueur
Meurtrit ta poitrine sanglante.
Oh France, relève le front
Et lave le sang de ta face,
Nos pas bientôt réveilleront
Les morts de Lorraine et d’Alsace.
VI
Oh morts, nous vous avions promis
De libérer le territoire.
Ils sont chassés, les ennemis,
Nous vous apportons la Victoire.
Sous vos lauriers, dormez en paix
Refrain
Encore un carreau de cassé
Voilà le vitrier qui passe
Encore un carreau de cassé
Voilà le vitrier passé
I
Nous sommes trente mille braves
Au képi sombre, au manteau bleu,
Et nous voyons même les zouaves
Derrière nous courir au feu.
Vous qui voulez qu’on nous supprime,
Qu’avez-vous à nous reprocher ?
En guerre, en paix, notre seul crime
C’est d’avoir su trop bien marcher.
Ne touchez pas au corps d’élite,
Chasseurs, chasseurs, pressons le pas,
Qu’on nous fasse marcher plus vite,
Mais qu’on ne nous supprime pas.
II
Voyez un peu notre démarche,
Essayez de nous suivre au pas,
C’est notre bataillon qui marche,
Allons, ne vous essoufflez pas,
C’est le clairon qui nous entraîne,
Notre clairon, c’est notre amour.
Fi du biffin qui lent se traîne,
Trébuchant derrière un tambour.
Place aux chasseurs, la route est large,
La route qui mène au combat.
Vous les verrez pousser la charge,
Si vous ne les supprimez pas.
III
Visez-vous à l’économie ?
Des cinq milliards qu’on dut verser,
Nous vous offrons toute notre vie
Pour vous les faire rembourser !
Si vous tenez au drap garance
Qui coûte autant sans valoir mieux,
Notre sang versé pour la France
Rougira nos pantalons bleus.
A nous les coups de main dans l’ombre
Qu’il faut exécuter tout bas.
Notre tenue est assez sombre
Pour qu’on ne la supprime pas.
IV
Vous avez vu nos frères d’armes
Tomber au loin pour le pays ;
Vous leur avez donné vos larmes,
Épargnez donc leurs vieux débris.
Serez-vous plus dur que la guerre ?
Ne voulez-vous pas ménager,
Aux chasseurs dormant sous la terre
Quelques chasseurs pour les venger ?
Que le canon Krupp nous décime
Il a sur nous droit de trépas
Et, s’il le peut, qu’il nous supprime
Mais vous, ne nous supprimez pas.
V
Vous avez vu la Grande Guerre
Faire de nous des Diables Bleus ;
Ce nom, ceux qui nous le donnèrent,
Allez, s’y connaissaient un peu.
Sur tous les fronts, Verdun, la Somme,
Plus de cent fois renouvelés
Nos bataillons comme un seul homme,
Devant la mort se sont dressés.
Chez nous pas de paroles vaines,
Les chasseurs d’Orléans sont là ;
Qu’à leur tombeau on nous enchaîne
Mais qu’on ne nous supprime pas.
VI
Notre tenue, c’est le symbole
Du dévouement de nos aînés ;
Nous l’adorons plus qu’une idole,
Car elle est leur linceul sacré.
Pourquoi nous battre en drap moutarde ?
Les chasseurs ne meurent qu’en bleu.
Voulez-vous perdre une avant-garde
Qui fut toujours première au feu ?
Si vous respectez la mémoire
Des chasseurs qui, par leur trépas
Ont couvert la France de gloire
Vous ne la supprimerez pas.