EO Théo, officier sous contrat pilote à l'Ecole militaire des aspirants de Coëtquidan
EO Théo, officier sous contrat pilote à l'Ecole militaire des aspirants de Coëtquidan - © AMSCC

Aspirant

Théo

Officier sous contrat pilote à l’École militaire des aspirants de Coëtquidan

"Devenir militaire était une évidence pour moi, mais je n'avais jamais envisagé le métier de pilote, pensant que mon baccalauréat ne suffirait pas. L'armée de terre offre à ceux qui le souhaitent la chance de pouvoir réaliser leur rêve. Il faut en revanche s'en donner les moyens."

Engagé en novembre 2018, Théo débute sa carrière militaire en tant que sous-officier au 121e régiment du train, où il évolue rapidement en occupant les postes d’adjoint de patrouille puis de chef de patrouille. Pendant cinq ans, il participe à des missions variées, en métropole et en opération extérieure.

C'est au cours de l'opération BARKHANE au Mali qu'il échange avec les équipages d'hélicoptères de manœuvre et d'assaut. C'est alors un déclic : il veut devenir pilote.

Plusieurs opportunités de recrutements s'offrent à lui. Il peut passer les tests de pilote en interne après avoir signé pour un poste de BM2 avec un lien de service de 3 ans ou passer les tests en externe à la fin de son premier contrat.

Il se présente alors aux tests de sélection en 2023 en qualité de candidat civil avec brio. "Tests psychotechniques, maths, anglais, culture aéronautique... C'est un concours exigeant qui demande beaucoup de travail personnel mais avec beaucoup de sang froid et une bonne gestion du stress, tout est possible." 

Actuellement en formation à l'EMAC, Théo retrouve un cadre académique qu'il n'avait pas côtoyer depuis un moment. 

" Les cours sont d'autant plus motivants puisque je connais la raison de ma présence,  je suis là pour exercer le métier que j'aime."

D'ici quelques semaines, l'aspirant Théo rejoindra Dax pour poursuivre une formation de deux ans. À terme, il ambitionne de piloter un Caïman ou un Cougar, respectivement des hélicoptères de manœuvre et d'assaut. Rien n'est en revanche figé et il sait que son choix pourra évoluer au fil de sa formation et des échanges avec d'autres pilotes.

Théo aborde son parcours avec humilité et sérénité. Il connaît les exigences du métier de soldat et ne craint pas la durée de la formation.