Élève-officier Louis-Malo, 2e brigade de l'École militaire interarmes
Élève-officier Louis-Malo, 2e brigade de l'École militaire interarmes - © AMSCC

Élève-officier

Louis-Malo

Élève-officier à la 2e brigade de l’École militaire interarmes

"Le moment le plus émouvant de ma formation a été le jour où mon père, ancien élève de l'EMIA, m'a adoubé".

Louis-Malo est franco-canadien. Après avoir obtenu un baccalauréat scientifique en 2014 au Collège international Marie de France à Montréal, il décide de s'engager dans l'armée canadienne en tant que militaire du rang. Il y restera 4 ans. "M'engager dans l'armée était pour moi une vocation. En ce qui concerne mon engagement dans l'armée canadienne, je me sentais redevable envers le pays qui m'avait accueilli et qui m'avait offert la double nationalité".

En 2019, Louis-Malo revient en France dans le but de devenir sous-officier. ll intègre l'École nationale des sous-officiers d'active, termine 7e de sa promotion et rejoint le 1er régiment de chasseurs parachutistes. "J'étais à la recherche de nouvelles opportunités de carrière, de missions et de responsabilités. Au Canada, on accède au grade de sous-officier à l'ancienneté et j'aspirais à plus, un peu plus rapidement".

Il sera déployé sur l'opération BARKHANE au Niger en tant que chef de groupe AED (aide à l'engagement débarqué) et restera 5 ans dans le corps des sous-officiers avant de réussir le concours d'entrée à l'École militaire interarmes (EMIA). "C'est un concours exigeant qui demande beaucoup de rigueur et de travail personnel mais j'ai été bien entouré. Il est important de concilier sa préparation avec les impératifs de la vie en régiment. Quelques mois avant le concours, je suis parti quatre mois au Sénégal en mission courte durée (MCD). Il a donc fallu que je m'adapte et que je révise différemment, mais rien n'est impossible : il suffit juste d'y croire."

Ayant intégré l'EMIA en août 2023, il termine sa première année de formation. Ce qui lui plaît le plus, ce sont les terrains, l'exercice du commandement et la rigueur que le chef de section doit s'imposer en permanence. À l'issue de sa formation à l'EMIA, l'élève-officier Louis-Malo souhaiterait retourner dans l'infanterie. 

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