Conserver et restaurer le patrimoine équestre de l’armée de Terre
Définie en 2008 par l’International Council of Museums (ICOM) comme incarnant « l’ensemble des mesures et actions ayant pour objectif la sauvegarde du patrimoine culturel matériel, tout en garantissant son accessibilité aux générations présentes et futures », la conservation-restauration constitue l’une des missions essentielles de la Délégation au patrimoine de l’armée de Terre (DELPAT).
Introduction
Cette exposition virtuelle a pour objectif de vous faire découvrir quelques actions spécifiques menées dans le cadre d’un chantier-école de restauration en partenariat avec l’Institut national du patrimoine (INP) à l’École militaire d’équitation (EME) de Fontainebleau au mois de mai 2024, avec le concours du Centre national des Sports de la Défense (CNSD).
Labellisé « Olympiade culturelle », ce volet numérique est lié à l’exposition Podiums équestres (Fontainebleau, 1er juin - 10 août 2024 ; Saumur, 2 septembre - 11 novembre 2024).
Contexte
L’École militaire d’équitation de Fontainebleau (EME) conserve une importante collection de patrimoine équestre dont les pièces les plus anciennes datent du début du XIXe siècle. Constitués de matériaux composites (cuir, fer, laiton, coton, chanvre, lin, bois, les harnachements et les équipements, témoins de la pratique équestre militaire et sportive à l’époque contemporaine, se complètent d’un ensemble d’uniformes et de tenues d’équitation ayant appartenu, dans la plupart des cas, à de grands noms de la discipline. L’ensemble se complète de médailles, de coupes, de flots, mais aussi de photographies et d’archives liés à d’anciens champions olympiques militaires et civils.
Dans le contexte sportif de l’année 2024, le chantier-école de conservation-restauration a permis aux vingt élèves de première année de l’INP de travailler sur les collections de l’EME, encadrés par deux restauratrices professionnelles et une régisseuse, ainsi que par l’experte de collections de la DELPAT. Immergées au cœur de l’EME, les élèves de l’INP ont également pu prendre la mesure de la valeur du patrimoine immatériel incarné par la pratique équestre en son sein, en côtoyant chevaux et cavaliers au quotidien.
Conserver le patrimoine composite : un défi à l’épreuve du temps et du climat
Les objets de la collection de l’EME n’avaient encore jamais été restaurés. Certains présentaient des réparations parfois grossières datant de la période à laquelle ils étaient encore en usage, d’autres des altérations dues au temps et aux variations climatiques liées à leurs conditions d’utilisation en pleine nature avant d’être stockés en intérieur.
Le patrimoine composite est particulièrement sensible aux variations hygrométriques (taux d’humidité) et de climat. Les différents matériaux constitutifs ne réagissent en effet pas tous de la même façon à ces fluctuations.
Dans le cas des selles, la cohabitation entre bois, métal, cuir et textile entraîne différentes réactions en fonction de la nature de ces matériaux, aux propriétés constitutives très différentes. Le bois est ainsi un matériau organique dont le volume peut augmenter ou se rétracter si le taux d’humidité varie. Ces fluctuations fragilisent la structure de l’objet et peuvent entraîner des fissures. Le cuir, le métal et le textile ont eux-mêmes leurs propres contraintes. Un taux d’humidité trop important peut entraîner le développement de moisissures sur le cuir comme le textile et provoquer l’oxydation des métaux. Pour éviter de trop importantes variations une fois l’objet installé dans son cadre muséal, qu’il soit dans les salles d’exposition permanente, en réserve ou présenté dans le cadre d’une exposition temporaire, il est impératif de contrôler le taux d’hygrométrie et la température ambiante.
Selle d’armes troupe, datant de 1924.
Cuir, bois, textile et métal.
Vue d’ensemble et détail.
Les déchirures visibles sur le cuir de l’assise sont dues aussi bien à l’usure qu’aux variations climatiques auxquelles l’objet a été exposé lorsqu’il était en service.
Maîtriser l’histoire des objets et comprendre leur fonction : une nécessité avant toute intervention
D’autres facteurs doivent être également surveillés avec attention :
- la lumière, et en particulier les UV, peuvent entraîner d’importantes dégradations, notamment pour les objets en textile. Un éclairage trop fort, une exposition prolongée aux rayonnement solaire et lunaire provoquent un changement de couleur et un affaiblissement mécanique des matériaux. Le réglage de l’intensité de l’éclairage et la pose de filtres UV sur les vitres des ouvertures (fenêtres, portes vitrées, etc.) protègent les objets et permettent de les conserver dans la durée avec la plus grande fraîcheur possible ;
- un mauvais stockage et une pression trop forte (par exemple un empilement) sont également préjudiciables. En effet, plier un objet en tissu par exemple, peut provoquer une fragilisation, voire une cassure des fibres. De même, le cuir se déforme s’il n’est pas maintenu correctement. Pour cette raison, le conditionnement est parfois nécessaire. Un dispositif peut être créé pour maintenir certains objets fragiles dans une position donnée. Le système de conditionnement doit être réfléchi et parfaitement adapté à l’objet pour ne pas créer de tensions. Pour cela, des mesures précises sont prises et des schémas préparatoires peuvent être faits. Le dispositif est généralement conçu à partir de plaques de mousse de conditionnement en polyéthylène. Il est parfois utile de joindre des photographies ou des schémas expliquant sa mise en place pour qu’il soit correctement utilisé et qu’il puisse être retiré et remis sans difficulté, sans risquer d’abîmer le bien.
Maîtriser l’histoire des objets et comprendre leur fonction : une nécessité avant toute intervention
Pour bien restaurer, il faut avant tout s’informer, faire des recherches, apprendre à connaître l’histoire, la fonction, les propriétés matérielles, la structure et les caractéristiques physiques des biens à restaurer. Chaque matériau est susceptible d’être touché par des altérations qui lui sont propres. Il est aussi essentiel de connaître le mode de production des objets.
Dans le cas du patrimoine équestre, le cuir est le matériau le plus utilisé. On trouve différents types de peaux, d’origines et d’épaisseurs variées, ainsi que différentes techniques de traitement et de mise en œuvre. Les coutures sont un indice précieux du cadre d’utilisation (équitation, attelage…) mais aussi de la datation de l’objet car elles changent en fonction des époques.
Les étapes de la restauration
Restaurer n’est pas un geste anodin. Il est donc nécessaire d’établir un protocole très strict assurant le suivi de chaque action menée sur les œuvres concernées, validé par un comité. Les décisions sont prises de manière collégiale.
L’ensemble du processus d’intervention sur chaque objet doit faire l’objet d’un rapport écrit détaillé complété de photographies, afin d’évaluer la réussite de l’intervention, de conserver une vue de l’état avant restauration et de garder une trace des opérations effectuées et de leur résultat. Toute restauration doit être réversible.
Les prises de vues documentent toutes les faces et les détails, si nécessaire, par exemple en présence d’une altération. Les prises de vue peuvent être faites en lumière rasante pour rendre compte des volumes.
Les restaurateurs prennent également des mesures de sécurité et de protection, pour eux comme pour les objets qu’ils traitent : le port des gants, d’un masque lors de la manipulation des produits et des solvants, ainsi que dans les opérations de dépoussiérage, d’une blouse et le fait d’avoir les cheveux attachés sont nécessaires.
Les gants ne sont pas en latex, mais dans une matière aux propriétés similaires, le nitrile. Ce polymère de synthèse ne risque pas de provoquer des allergies et, autre avantage non négligeable, la finesse de ces gants permet de travailler avec précision tout en protégeant les œuvres de la transpiration des mains, dont l’acidité risquerait d’endommager les objets. Les gants comme la blouse et le masque protègent également la peau des intervenants de tous les produits chimiques utilisés en restauration et des moisissures et autres spores qu’ils traitent.
La chaîne opératoire
Ce dispositif est incontournable pour procéder à l’étude et au traitement des objets le plus efficacement possible, après avoir organisé leur transport entre le lieu de stockage et les différents ateliers. La chaîne opératoire permet de répartir les postes en fonction des altérations constatées lors de l’étape préliminaire du constat d’état. Pour le chantier de l’EME, les ateliers suivants ont été organisés :
- nettoyage ;
- traitement des moisissures ;
- traitement de l’oxydation ;
- consolidation et restauration ;
- conditionnement et stockage.
Le constat d’état est intégré dans un tableur informatique. La rédaction d’une fiche-navette permet le suivi de l’objet tout au long de la chaîne de travail. Les différentes informations à prendre en compte sont détaillées dans le tableur : le cartel de l’objet comportant sa dénomination précise, ses dimensions, ses matériaux et techniques, sa date, son emplacement d’origine, la présence ou non d’un marquage et éventuellement d’autres informations complémentaires. Les altérations de surface, les altérations de support et les principales problématiques de l’objet, qui permettent de déterminer le protocole de restauration, sont également indiqués.
L’essentiel du constat d’état repose sur l’observation de l’objet, au début à l’œil nu puis à l’aide d’un compte-fils (loupe), à la lumière du jour puis avec des lampes à infrarouges, ultraviolets et LED). Les rayons ultraviolets peuvent être utiles à la mise en évidence d’anciennes réparations/restitutions ou d’inscriptions qui ne sont pas visibles avec un simple éclairage LED. L’usage d’aimants peut aider à déterminer la présence de métal ferreux.
Constats d'état
Constat d’état d’un harnais d’attelage à l’aide du compte-fils (1ère photo). Les informations sont directement saisies dans un tableur informatique.
Constat d’état d’une sacoche allemande en cuir de la Première Guerre mondiale (2e photo). L’intervenante vérifie, à l’aide d’une lampe à LED, si le cuir présente des altérations. Ici, la sacoche est susceptible d’avoir été contaminée par des moisissures. La restauratrice vérifie également si le cuir est troué ou craquelé, afin de prévoir les restaurations à effectuer.
Fixée à l’origine sur une selle, cette sacoche servait à transporter des fers de rechange, au cas où le cheval en perde un ou en cas d’usure de la ferrure.
Nettoyage
Nettoyage à l’aspirateur d’un harnachement. Le tuyau relié à l’aspirateur sert à être plus précis. Ce dernier peut être équipé d’une brosse pour éviter d’abîmer l’objet et pour soulever les poussières.
Le nettoyage comprend :
- le dépoussiérage à l’aspirateur et au pinceau (ce dernier est utilisé comme balayette) ;
- le désencrassement avec des éponges gommes ;
- le nettoyage des tâches à l’aide d’éponges en latex micro-vulcanisé légèrement humidifiées, dont la matière microporeuse est non abrasive et très absorbante ;
- l’extraction de saletés incrustées à l’aide de pinces à épiler.
Traitement des moisissures
Traitement à l’éthanol des moisissures présentes à l’intérieur de la sacoche allemande.
Cette étape est, si nécessaire, la première opération de conservation curative à effectuer. Elle consiste à appliquer de l’éthanol sur les moisissures, à l’aide de compresses en cas d’importantes infestations ou de cotons-tiges et de pinceaux pour les zones plus limitées.
Traitement des moisissures de la matelassure d’une selle.
Tout comme le cuir, le tissu, ainsi que son rembourrage, sont des matériaux fragiles qui peuvent présenter diverses altérations qui sont des détériorations normales dues au temps.
Traitement de l’oxydation
Le traitement de l’oxydation active sur les parties métalliques, reconnaissable à sa couleur fluorescente, se fait avec de l’éthanol appliqué au pinceau. Dans certains cas, l’usage de white-spirit peut être nécessaire, mais il vaut mieux l’éviter au maximum car ce produit peut créer des tâches sur le métal et abîmer les patines.
L’oxydation inactive, d’une couleur généralement brune, peut être supprimée par dégagement mécanique au scalpel. Cette opération n’est pas nécessaire pour la stabilisation des œuvres, mais a une visée esthétique.
Traitement de l’oxydation à l’éthanol appliqué au coton-tige.
Les cotons-tiges sont faits sur mesure, selon les besoins, à partir de baguettes de bois réutilisables et de coton.
Consolider : le cas d’un protège-sabot datant du Second Empire
Ces protections en cuir et en feutre chaussaient les pieds des chevaux lors des missions de reconnaissance, afin de masquer le bruit de fer des montures. Elles ont été en usage entre 1840 et 1860.
Les opérations de restauration ont essentiellement consisté ici à consolider les zones fragilisées (craquelures, fissures) et à recoller les éléments rompus. Les zones craquelées peuvent être consolidées avec un gel et du papier Japon. Les fissures peuvent être comblées à l’aide de mastic et de papier Japon. Les zones déchirées sont recollées à la colle Lascaux et consolidées à l’aide de papier Japon, qui maintient l’assemblage sans créer de surépaisseur trop importante. Le temps du séchage, les éléments sont maintenus à l’aide d’un serre-joint ou de pinces et de sangles.
Retoucher
Le papier Japon utilisé en consolidation est teint à l’aquarelle ou à l’acrylique pour ne pas trop attirer le regard et préserver l’unité visuelle de l’objet. La couleur doit être un ton en dessous de la couleur du matériau d’origine, pour que les restaurations soient facilement repérables. Selon la déontologie, toute action de restauration doit être réversible, aussi tous les produits, papiers et colles employés sont-ils constitués de matériaux pouvant aisément être retirés sans laisser de trace.
Conditionnement et stockage
Une fois restaurés, les objets bénéficient d’un conditionnement adapté et sur-mesure permettant de les stocker en réserve dans de bonnes conditions.
Pour conserver les volumes et éviter les plis et les torsions, sources de cassures et de déchirures, des formes en mousse de polyéthylène sont découpées et adaptées à chaque objet qui le nécessite.
En cas d’absence de marquage lié à l’identification de l’objet dans l’inventaire, celui-ci est ajouté dans une technique réversible (par exemple sur un morceau de tissu cousu sur la matelassure de la selle). À l’EME, le marquage des objets est inscrit sur un ruban vert.
Ce numéro est en quelque sorte la carte d’identité de l’objet. Il permet d’établir que l’objet appartient bien aux collections de l’EME. Cette référence est également utile lorsque l’on travaille sur l’objet ou qu’on le sort de son lieu de conservation : il permet d’avoir accès aux informations inscrites dans la base de données, où chaque objet possède une fiche détaillée contenant également le rapport de restauration si une intervention de cet ordre a été effectuée. Cet historique est d’autant plus précieux qu’il documente l’ensemble des procédures et des produits utilisés sur l’objet au moment de sa restauration, de sorte que si, à l’avenir, une nouvelle intervention devait être pratiquée, la compatibilité avec les éventuels nouveaux produits et nouvelles techniques serait étudiée et validée ou au contraire invalidée.
L’atelier conditionnement.
Vérification de l’efficacité du dispositif de conditionnement du masque de cheval.
Les intervenants ont découpé de la mousse au cutter et la maintiennent dans la position souhaitée à l’aide de pinces pour vérifier les dimensions et l’efficacité du dispositif avant de le maintenir définitivement dans cette position avec de la colle appliquée au pistolet.
Masque de protection de cheval datant de la Première Guerre mondiale.
Redimensionnement de la forme en mousse adaptée au masque de cheval pour le conditionner.
Le masque de cheval épousant la forme de la mousse.
Aucune tension ne vient risquer d’altérer la forme de l’objet.
Conditionnement d’un seau pour abreuver les chevaux en campagne.
L’objet est en lin et jute. La saturation du textile par l’eau le rend étanche et permet de combler les besoins en eau du cheval, à hauteur de 40 litres par jour.
Conclusion - Synthèse autour d’un objet phare des collections de l’EME : la selle mexicaine
Rapportée de Jeux Olympiques de Mexico en 1968, cette selle mexicaine traditionnelle présentait de nombreuses altérations structurelles et de surface. Les attaches de cuir étaient déformées ; les parties métalliques présentaient de l’oxydation active ; la couverte de peau de l’assise était salie, déchirée, soulevée et lacunaire par endroits, certainement à cause des tensions provoquées par les variations de volume de la structure en bois. L’oxydation des boucles de la sangle s’était diffusée sur la laine dont cette dernière est composée.
Pour être remises en forme, les lanières de cuir ont été ramollies par humidification puis maintenues à l’aide de pinces avec une éponge microporeuse, pour sécher dans la position souhaitée.
La peau très fine recouvrant l’assise a été humidifié pour être correctement replacée et collée avec de la colle Lascaux appliquée au pinceau. Les lacunes ont été comblées à l’aide de papier japon teint à l’aquarelle.
Cet objet, présenté au sein de l’exposition Podiums équestres, synthétise la majorité des interventions perpétrées dans le cadre de ce chantier des collections.
Restauration de la selle mexicaine.
Nettoyage à l’éponge microporeuse de l’assise de la selle mexicaine.
Ces éponges sont en latex micro-vulcanisé ce qui les rends non-abrasives. Elles permettent également de laver la matière en ayant un apport en eau très réduit.
Remise en forme des lanières de cuir tordues de la selle mexicaine.
Bibliographie - Auteurs et remerciements
- APCHAIN, Thomas, « L’équitation de tradition française. Diffusion et appropriation d’un patrimoine culturel immatériel », Mondes du tourisme n° 18, 2020, p. 1-19.
- ARNAULD DES LIONS, Jérôme, Les Écuries du Carrousel à Fontainebleau. Cinq siècles d’histoire au service de la France, Fontainebleau, Michel de Seguins, 2012.
- AUBAGNAC, Gilles, « Trois aspects du patrimoine équestre militaire : des archives du XIXe, des traditions du XXe et une pratique actuelle », In Situ n° 18, 2012, p. 1-39.
- BERGEON, Ségolène, « De la restauration d’hier à la “conservation déléguée” de demain », Histoire de l’art n° 32, De la restauration à l’histoire de l’art, 1995, p. 11-19.
- CASTALDI, Monica Martelli et al., « Une recommandation pour la conservation-restauration du patrimoine culturel », revue numérique Conservation, exposition, restaurations d’objets d’art (CeROArt), n° 9, 2014, en ligne : http://journals.openedition.org/ceroart/3811.
- Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, Charte de Venise, 1964.
- Collectif, L’usure du temps. La restauration des objets du patrimoine, Saint-Romain-en-Gal, Musée et site archéologique de Saint-Romain-en-Gal-Vienne, 1997.
- MAY, Roland, « La politique de conservation-restauration du patrimoine en France : vers une redéfinition ou redistribution des rôles ? » revue numérique Conservation, exposition, restaurations d’objets d’art (CeROArt), n° 8, 2012, en ligne : http://journals.openedition.org/ceroart/2818.
- SERAIN, Clément, « Les politiques de l’Union européenne pour la conservation-restauration du patrimoine culturel », In Situ n° 34, 2018, p. 1-19.
- « Terminologie de la conservation-restauration du patrimoine culturel matériel », résolution adoptée par les membres de l’ICOM-CC à l’occasion de la XVe Conférence triennale, New Delhi, 22-26 septembre 2008.
- VOISENAT, Claudie, « La restauration du patrimoine et ses enjeux », Conférence introductive aux journées professionnelles de la conservation-restauration, La conservation-restauration au cœur de la société civile, 30-31 mars 2023, In Situ n° 50, 2023, p. 1-8.
CNE (R) Aude, experte de collections, DELPAT
Mme Ninon LE BIHAN, contrat Armées-jeunesse, DELPAT
Mme Estelle PINCON, stagiaire, DELPAT
M. Grégoire PALACIOS, stagiaire, DELPAT
La DELPAT remercie l’ensemble de ses partenaires dans le cadre de la réalisation de cette exposition virtuelle, l’EME, le CNSD, le SIRPA Terre et plus particulièrement l’INP, Mmes Amélie MÉTHIVIER et Camille ALEMBIK, restauratrices, Mme Pauline ROBAT, régisseuse, et l’ensemble des élèves-restauratrices de la promotion de 1ère année dans le cadre de ce chantier-école.
Organismes partenaires de l'exposition virtuelle "Conserver et restaurer le patrimoine équestre de l’armée de Terre"
Contenus associés
La protection du patrimoine en situation de crise
La Délégation au patrimoine de l'armée de Terre dispose d'une expertise dans le domaine de la protection du patrimoine. Elle s'articule en deux axes : la protection du patrimoine en cas de sinistre et la protection du patrimoine en cas de conflit armé.
03 décembre 2024
Porche de la Cour du Dehors
Au premier niveau du bâtiment, au-dessus du porche, un linteau chargé de deux palmes est surmonté d’un arc ouvert entouré d’une corniche cintrée.
02 octobre 2024
Monument à Pol Lapeyre
Le monument représente Pol Lapeyre au moment où il donne l’ordre de faire sauter son poste avancé. L’artiste a su rendre la détermination du jeune officier dans l’expression de son visage et le geste impérieux qu’il esquisse.
02 octobre 2024