Le CEMS-Terre s'appuie sur ses réservistes citoyens pour étoffer la vision des armées sur le numérique
Après une année au sein de l'Ecole de guerre-Terre en qualité d'auditeur civil, Christophe Gaie a rejoint le CEMS-Terre (Centre de l'enseignement supérieur-Terre) en tant que réserviste citoyen. Cette collaboration, en particulier avec la Division sciences opérationnelles et développement du Lieutenant-Colonel Jean, s'est d'ores et déjà exprimée sur plusieurs thématiques relevant du numérique et de l'innovation. Aperçu de ces échanges fructueux.
Ces collaborations apportent des bénéfices réciproques à l'armée et aux auteurs. Ils permettent d'explorer de nouveaux domaines indispensables à l'appropriation des technologies numériques pour la défense de notre nation.
L'innovation au cœur des enjeux
Dans l'article intitulé « Edge innovation » : une approche créative pour révéler l’inattendu ?, les auteurs invitent à repenser les processus d'innovation. En s'appuyant sur le concept d'"edge innovation", ils soulignent l'importance de sortir des sentiers battus pour faire émerger des solutions originales et disruptives. Cette approche, qui consiste à explorer les frontières de la connaissance et à favoriser les collaborations interdisciplinaires, est présentée comme une clé pour relever les défis complexes auxquels nous sommes confrontés.
« Edge innovation » : une approche créative pour révéler l’inattendu ?
L'intelligence artificielle : une régulation nécessaire
Dans un autre article consacré à l'essor de l'intelligence artificielle (IA), les auteurs soulèvent de nombreuses questions, en particulier en termes de régulation. L'article explore les modalités de gouvernance de cette technologie et met en évidence les enjeux éthiques, sociaux et économiques liés à l'IA, tout en soulignant la nécessité de mettre en place des garde-fous pour éviter les dérives.
Intelligence artificielle générale : comment va-t-on la réguler ?
La dépendance numérique : un enjeu de souveraineté
Dans un contexte marqué par la concentration du pouvoir numérique entre les mains de quelques géants du secteur, les auteurs interrogent dans cet article, la dépendance croissante des États vis-à-vis de ces acteurs. Ils mettent en évidence les risques liés à cette situation, notamment en termes de sécurité nationale et de souveraineté numérique. Ils plaident également pour une plus grande autonomie stratégique des États dans le domaine numérique.
La dépendance des États aux géants du numérique pose-t-elle problème ?
L'épidémiologie au service de la cybersécurité
Enfin, dans un quatrième article les auteurs proposent une approche originale en suggérant de s'inspirer des méthodes de l'épidémiologie pour lutter contre les cybermenaces. Cette métaphore permet de mieux comprendre la propagation des virus informatiques et d'identifier les vulnérabilités des systèmes. En s'appuyant sur des modèles mathématiques, ils proposent de développer des outils de prévention et de détection plus efficaces. Cet article synthétise les travaux ayant donné lieu à une publication dans une revue internationale.
S’inspirer de l’épidémiologie pour lutter contre les cybermenaces
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