Pentathlon moderne : des chevaux de l’École militaire d’équitation testés pour les JOP de Paris 2024

Direction : CNSD / Publié le : 26 janvier 2024

Le pentathlon moderne est une discipline qui date des premiers Jeux olympiques de l’ère moderne.

Épreuve emblématique qui évoque les qualités attendues du militaire de la fin du 19e siècle, elle combine aujourd’hui la natation, l’escrime, le laser run (un mélange de course à pied et de tir) et l’équitation.

Casanova, cheval de l'École militaire d'équitation © CNSD

L’épreuve d’équitation est une épreuve de saut d’obstacles pour laquelle les athlètes découvrent leurs chevaux après un tirage au sort. Elle nécessite donc des montures franches sur les obstacles, à l’aise sur les hauteurs de l’épreuve (1,10 mètres) et relativement classiques à monter. L’objectif est de proposer une cavalerie homogène et propre à permettre aux athlètes de s’exprimer en toute équité sans laisser leur chance de médaille au hasard d’un cheval qui exigerait des compétences équestres trop pointues.

Afin de proposer une cavalerie adaptée, le comité d’organisation des Jeux olympiques s’est donc tourné vers les institutions de l’état disposant de chevaux de sport ; le régiment de cavalerie de la Garde républicaine de Paris, l’École nationale d’équitation de Saumur et les Sports équestres militaires. Les chevaux identifiés parmi ceux des sports équestres militaires sont les chevaux de formation des sous-maîtres de l’École militaire d’équitation (EME) qui présentent les qualités recherchées.

C’est pourquoi le 28 novembre dernier au quartier Carnot à Vincennes (Garde républicaine), 10 chevaux de l’École militaire d’équitation ont été présentés par les stagiaires sous-maîtres de l’école. Ils ont été observés par des officiels et membres du jury internationaux des prochains Jeux olympiques ainsi que par les représentants français de l’organisation de l’épreuve qui se tiendra à Versailles. Cette étape de sélection a été franchie avec succès et sera suivie de plusieurs rendez-vous afin de s’assurer du maintien en condition de ces chevaux jusqu’aux JOP 2024.


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