La bataille de Mossoul, 17 octobre 2016 - 10 juillet 2017
Au lancement de l’offensive pour la reprise de la ville, la situation sur le terrain est confuse, embrouillée (notamment sur le jeu des alliances – Turcs, Kurdes, chiites, sunnites, etc.), et indécise face à un ennemi d’un nouveau genre, s’adaptant remarquablement vite au terrain et aux circonstances.
Le décor – le cadre de l’action
Deuxième centre urbain d’Irak après la capitale Bagdad, Mossoul abritait environ deux millions d’habitants sur une surface urbanisée grande comme trois fois Paris intra-muros, aux confins d’une zone désertique plane, équivalant à la superficie de deux départements français. La ville est coupée en deux par le fleuve Tigre, qui coule depuis le Nord (le barrage de Mossoul) vers Bagdad au Sud ; un tiers de la ville à l’Est, deux tiers à l’Ouest du fleuve. La médina, la vielle ville aux rues très étroites, se situe dans cette partie occidentale. Le Tigre, dont le lit fait une coupure de plusieurs centaines de mètres de large, est enjambé par cinq ponts ; endommagés par les bombardements aériens de la Coalition avant l’offensive, ces derniers seront finalement détruits. D’immenses autoroutes urbaines constituent des pénétrantes importantes vers la ville, qui constituent autant de barrages impossibles à franchir en perpendiculaire.
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La bataille de Mossoul, 17 octobre 2016 - 10 juillet 2017. Extrait de la Revue de doctrine des forces terrestres.Contenus associés
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