Division développement des forces

Responsable de l’exploitation de l’ensemble des travaux du Commandement du combat futur, la Division développement des forces assure l’expertise de l’armée de Terre dans les domaines de la doctrine et du retour d’expérience.

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S’appuyant sur un bureau « fonctions opérationnelles », la Division développement des forces s’assure de la cohérence d’ensemble du développement des fonctions opérationnelles de l’armée de Terre et anime le processus « opérations futures » en communauté avec les Divisions études et prospectives des écoles d’armes (Infanterie, Cavalerie, Génie, Artillerie, Aérocombat, Train, Matériel) et des commandements alpha.

Le processus du retour d’expérience (RETEX) permet d’exploiter l’analyse objective des faits observés par les unités engagées en opérations extérieures ou dans les grands exercices, comme ORION en 2023. Ce processus regroupe autour du CCF tous les organismes de l’armée de Terre concernés, en particulier la STAT, les Divisions études et prospective, ou encore le Commandement de la force opérationnelle terrestre (CFOT). Au niveau interarmées, le Centre de planification et de conduite des opérations est un acteur incontournable de ce RETEX. Ce processus aboutit notamment à une actualisation de la doctrine d’emploi, à l’amélioration de la préparation des forces et alimente le cycle de l’innovation.

La finalité de la doctrine est d’offrir un guide pour l’action, avec pour but de formaliser et organiser un cadre conceptuel commun pour nos engagements opérationnels présents et futurs. Les documents de doctrine décrivent les principes et les finalités d’emploi des forces terrestres dans leur ensemble ; précisent l’emploi des unités des différentes fonctions opérationnelles du groupe de combat au corps d’armée ; enfin ils expliquent la mise en œuvre des équipements. La Division développement des forces rédige une partie de ces documents. Par le travail en réseau, il assure la cohérence des travaux de doctrine au niveau interarmes, avec les autres armées et avec l’OTAN pour garantir l’interopérabilité des forces terrestres.