La guerre cognitive

La guerre cognitive fait maintenant partie intégrante de la conduite de la guerre. Cependant la façon dont elle est employée ne prend pas en compte les procédés cognitifs qui entrent en jeu dans nos interactions avec l’information. L’absence de définition claire, le manque de considération des procédés cognitifs et l’efficacité inégale selon les domaines d’application rendent son utilité relativement insignifiante.

La guerre cognitive, une nouvelle dimension dans l'espace de rivalité © Plateforme OTAN d’échange pour l’innovation

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Ce document ne constitue pas une position officielle de l’armée de Terre.

Note de recherche - La guerre cognitive

Mis à jour le 10 octobre 2023.

Par : Bettina TRABELSI, Assistante de recherche à l’observatoire des conflits (PEP/Observatoire des conflits).

 

Une évaluation approfondie des méthodes de guerre cognitive ainsi que des procédés cognitifs plaident pour un ciblage accru et la mise en place de contremesures afin d’augmenter la pertinence de ce type opérations.

 

Sommaire

I. La guerre cognitive, un concept encore vague

1. Définitions, sans consensus

2. Cadre bidimensionnel, une approche cohérente

  • A. Dimension d’apport
  • B. Dimension de traitement
  • C. Interactions et mécanismes

II. La guerre cognitive chinoise - échecs et réussites

1. Types d’opérations cognitives

  • A. Intimidation militaire - en réalité plutôt contreproductive
  • B. Échanges bilatéraux – efficace sur le territoire
  • C. Interférence religieuse – effort superflu
  • D. Désinformation et content farms (fermes à contenu) – action à double tranchant

2. Évaluation et efficacité

  • A. Propagande favorable à la chine – peu efficace
  • B. Propagande négative – relativement efficace
  • C. Opinion publique internationale défavorable

III. Enseignements à tirer

  • 1. Vers des opérations cognitives efficaces
  • 2. Vers des contremesures actives

 

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